Fuck the System
Voici le scénario. Improbable, certes, mais c'est mon blog, j'écris ce que je veux.
Demain, dimanche 6 mai, les mécontents du système décident, plutôt de s'en foutre, d'exprimer enfin leur écoeurement, leur hargne, en votant massivement... nul. En 2007, ils étaient un peu plus de 4% à le faire. En 2012, imaginons, le double. 8% de votes blancs ou nuls...
Coup de théâtre. Ce pourcentage de vote "non exprimé" permet au président sortant d'être réélu.
Le scénario nauséeux vous torture ? Cela fait quand même près de dix ans que Sarkozy fait la pluie et le beau temps en France (oui, n'oublions pas les années passées au Ministère de l'Intérieur ou à l'Economie sous Chirac). Et nous ne sommes pas morts ! Cette réélection serait une vraie profession de foi, une canonisation incontestable, la clef du Panthéon pour le président à talonnettes. Nul doute !
Le problème, c'est qu'en dix ans, il n'a pas écoeuré le peuple de France jusqu'à la lie. Il reste au peuple une réserve de bon citoyen docile qui devra durer cinq ans supplémentaires... ou pas. Les Français qui auront voté nul parient sur le "pas". Ainsi, à force de vomir de relents sarkozystes, le peuple se lève. Debout, il marche. Et quand le peuple se met en marche, mais vraiment en marche, le système plie, s'use, et cède.
Enfin, je peux me tromper. Le peuple peut aussi être masochiste (il est déjà machiste, mais ça, c'est une autre histoire) et aimer vomir de relents sarkozystes. Sarkozy au pouvoir, ça donne de quoi se plaindre et c'est peut-être tout ce dont j'ai besoin.
Liberté, égalité, fraternité. Nous n'avons jamais été aussi loin de cette devise. Une devise anarchiste pour ceux qui l'aurait oublié. Il est temps, il est toujours temps, de prendre à l'état ce qu'il doit à la société.
Fuck the system.
Je suis désolée pour Hollande qui me semble sympathique, mais comme Sarkozy, dans les mailles du système. Pour paraphraser le candidat du NPA, l'ouvrier Poutou, quand la gauche frappe, elle s'excuse d'abord. C'est la seule différence, une différence de style, c'est tout.
Demain, dimanche 6 mai, les mécontents du système décident, plutôt de s'en foutre, d'exprimer enfin leur écoeurement, leur hargne, en votant massivement... nul. En 2007, ils étaient un peu plus de 4% à le faire. En 2012, imaginons, le double. 8% de votes blancs ou nuls...
Coup de théâtre. Ce pourcentage de vote "non exprimé" permet au président sortant d'être réélu.
Le scénario nauséeux vous torture ? Cela fait quand même près de dix ans que Sarkozy fait la pluie et le beau temps en France (oui, n'oublions pas les années passées au Ministère de l'Intérieur ou à l'Economie sous Chirac). Et nous ne sommes pas morts ! Cette réélection serait une vraie profession de foi, une canonisation incontestable, la clef du Panthéon pour le président à talonnettes. Nul doute !
Le problème, c'est qu'en dix ans, il n'a pas écoeuré le peuple de France jusqu'à la lie. Il reste au peuple une réserve de bon citoyen docile qui devra durer cinq ans supplémentaires... ou pas. Les Français qui auront voté nul parient sur le "pas". Ainsi, à force de vomir de relents sarkozystes, le peuple se lève. Debout, il marche. Et quand le peuple se met en marche, mais vraiment en marche, le système plie, s'use, et cède.
Enfin, je peux me tromper. Le peuple peut aussi être masochiste (il est déjà machiste, mais ça, c'est une autre histoire) et aimer vomir de relents sarkozystes. Sarkozy au pouvoir, ça donne de quoi se plaindre et c'est peut-être tout ce dont j'ai besoin.
Liberté, égalité, fraternité. Nous n'avons jamais été aussi loin de cette devise. Une devise anarchiste pour ceux qui l'aurait oublié. Il est temps, il est toujours temps, de prendre à l'état ce qu'il doit à la société.
Fuck the system.
Je suis désolée pour Hollande qui me semble sympathique, mais comme Sarkozy, dans les mailles du système. Pour paraphraser le candidat du NPA, l'ouvrier Poutou, quand la gauche frappe, elle s'excuse d'abord. C'est la seule différence, une différence de style, c'est tout.
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